Le constat

213 000 Femmes victimes de violences conjugales par an

Un chiffre qui ne diminue pas...

Une femme qui quitte le domicile conjugal emporte un minimum d’affaires: ses vêtements, les vêtements des enfants et quelques jouets…

Elle est mise à l’abri dans un appartement « d’urgence » meublé . Quand elle obtient un appartement dans le parc social, en moyenne 18 mois plus tard, il est temps pour elle de quitter l’hébergement d’urgence. Elle doit alors faire face à de nouvelles difficultés dont aménager ce nouveau logement afin d’y vivre dignement. Pas facile quand on a un maigre salaire ou bien les minimums sociaux.

Les femmes que nous aidons sont toutes orientées par les travailleurs sociaux des associations partenaires. Elles n’ont ni les moyens financiers, ni logistique (pas de voiture) pour déménager et équiper leur nouveau logement

Plusieurs associations aident les femmes victimes de violence du partenaire intime, les femmes en situation de prostitution, les femmes à la rue, et les personnes en situation de grande précarité, mais aucune ne peut prendre en charge cette tâche particulière : meubler et équiper le logement que ces personnes ont réussi à obtenir après parfois des années d’attente. Nous sommes donc totalement complémentaires de toutes ces associations, qui nous remercient de leur offrir une solution sur ce point bien précis.

Tout le monde est d’accord pour la politique du logement d’abord. Mais personne ne traite ce point particulier: comment une personne sans ressources ou avec de faibles ressources peut meubler et équiper un appartement vide, alors que bien souvent elle va aux distributions de produits alimentaires pour pouvoir nourrir sa famille?

Un exemple : une femme vit avec ses 5 enfants et sa mère

Pourquoi sa mère ? Parce qu’elle travaille comme agent d’entretien de 6h à 8h30 et de 17h30 à 20 h . Donc impossible de s’occuper de ses enfants. Donc 25 heures par semaine. Vous imaginez sans peine la paie qu’elle touche à la fin du mois. Elle se déplace en bus : 2 allers-retours par jour pour aller à son lieu de travail. Elle n’a pas de voiture, très peu de moyens. Comment peut-elle meubler le logement T5 qu’elle
vient d’obtenir ? Mission impossible pour elle. Quand nous sommes arrivés, elle dormait par terre sans matelas dans des couvertures, ainsi que ses deux plus petits 

Aider les femmes victimes de violence ou en très grande précarité à se meubler

Ça déménage aide les victimes de violences conjugales à emménager dans un nouvel appartement quand elles sortent d’un hébergement d’urgence mis à disposition par les associations qui les accompagnent.

Les femmes victimes de violences conjugales s’enfuient du domicile conjugal en emportant un minimum d’affaires: quelques sacs avec des vêtements, les jouets des enfants…

Lorsqu’elles sortent d’un hébergement d’urgence pour aller dans un logement de droit commun, elles n’ont que les quelques affaires emportées l’ors de leur mise à l’abri, autant dire très peu de chose…

Nous intervenons alors pour transformer un appartement vide en appartement opérationnel: nous leur donnons des meubles, de l’électroménager, de la vaisselle et du linge de maison. Tout le nécessaire pour pouvoir vivre dignement.

Un chez soi pour reprendre confiance en soi et aller de l’avant

Aider les femmes victimes de violences par le partenaire intime à déménager

Les femmes au moment de la séparation sont particulièrement vulnérables. Elles abandonnent leurs affaires par peur de retourner les chercher et de se trouver confrontée seule à leur agresseur . Nous proposons de les accompagner à plusieurs et de les aider à emporter leurs affaires personnelles et celles de leurs enfants. Ceci en lien avec le-la travailleur -euse social-e qui les accompagne dans leurs démarches.

Informer le public

L’association a aussi pour vocation d’informer le grand public, à travers ses actions, des violences faites aux femmes et des inégalités hommes/femmes. 

Elle participe aux journées d’action pour le droit des femmes, informe et communique sur les violences faites aux femmes.